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Valérie, patiente du Centre Phénix Chêne

Après 30 ans d’abstinence aux « drogues dures », essentiellement l’héroïne, il a suffi d’une seule prise de méthadone pour anéantir les efforts de 30 ans.

J’ai essayé d’en parler à ma psychiatre mais me suis heurtée à son incompréhension, selon elle rien ne justifiait cette rechute après tant d’années, c’était juste un manque de volonté de ma part. En l’écoutant, j’avais l’impression de revenir 30 ans en arrière, rien n’avait changé, j’ai ressenti une intolérance à la limite du mépris pour « les gens comme moi ». Sa réaction m’a choquée à tel point qu’elle a rompu la confiance que je lui faisais mais aussi celle que j’avais envers les psychiatres et psychologues en général.

A bout, livrée à moi-même, me sentant honteuse et énormément seule face à ce que je vivais, ne sachant plus à qui m’adresser, j’ai pris contact avec le centre Phénix de Chêne.

Dans l’urgence, en 24 heures, j’ai été accueillie et prise en charge. Plusieurs entretiens avec une psychiatre et un bilan avec un médecin généraliste. Puis on m’a proposé différentes solutions, conseillé sur ce qui semblait être le mieux pour moi tout en me laissant le choix.

Je suis très reconnaissante d’avoir trouvé un lieu où je me sens comprise, considérée comme une personne à part entière dont seul le bien-être compte. Toutes les décisions concernant mon suivi et mon traitement sont prises en accord avec moi, en tenant compte de mes besoins. Un endroit où l’on ne me juge pas, où la dépendance est considérée comme une maladie bien plus complexe qu’un manque de volonté. Un espace où j’ai le sentiment d’exister en étant écoutée et entendue.

C’est aussi extrêmement rassurant de savoir qu’en cas de problème ou d’urgence il y a toujours une personne disponible. Et sans nouvelles de ma part, là aussi quelqu’un fait son possible pour me joindre et s’assure que je vais bien.

Aujourd’hui, j’ai trouvé une stabilité avec le traitement. Par contre, psychologiquement encore très fragile, j’ai besoin d’un suivi régulier avec une psychologue, ce qui m’est d’une grande aide mais surtout, et le plus important à mes yeux, c’est que grâce à ce suivi psy, j’ai retrouvé la confiance que j’avais perdue envers les psychologues et psychiatres. Je me sens suffisamment en sécurité pour enfin aborder en profondeur mes souffrances cachées.

Pour conclure, si je devais écrire un mot pour définir mon ressenti envers la fondation, ce serait « bienveillance ».

 

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